Ni capitalisme, ni communisme
L’équitéisme est un nouveau régime économique axé non pas sur l’accumulation sans limite du profit, mais sur la justice sociale.
Dans ce système d’économie de marché post-capitaliste, ce n’est plus le capital qui est au centre de l’économie (donc le pouvoir des milliardaires), ni le collectif (qui écrase la liberté individuelle en régime communiste), mais l’équité : traiter chaque citoyen de manière équitable. C’est un modèle entièrement nouveau, à la fois libéral et anticapitaliste.
Un modèle libéral-anticapitaliste
L’équitéisme n’est pas une économie centralisée où l’Etat contrôle tout comme en régime communiste (avec nationalisation de toutes les entreprises, planification et fixation administrative des prix et des quantités à produire). Au contraire, on conserve le modèle d’une économie de marché décentralisée, avec des entreprises privées autonomes de l’Etat : financées par des capitaux privés empruntés sur le marché, elles décident elles-mêmes de leur production, fixent leurs prix et embauchent ou licencient librement la main d’œuvre nécessaire – laquelle est rémunérée à un salaire de marché.
Mais contrairement au régime capitaliste, l’équitéisme brise l’emprise du capital sur les institutions économiques :
– la monnaie n’est plus créée par les banques privées en contrepartie de la dette : c’est la monnaie libre
– les actionnaires ne possèdent plus les entreprises : c’est l’entreprise partenariale
– les milliardaires ne peuvent pas transmettre leur fortune à leurs enfants alors que d’autres n’héritent de rien : c’est l’héritage universel
En outre, la propriété privée est garantie mais entre certaines bornes, avec un seuil minimal (dotation initiale) et un seuil maximal (plafond de patrimoine) : plus de SDF ni de milliardaire.